L’encre du destin
Le vacarme pesait sur l’abbaye comme un suaire. Le vent qui s’infiltrait par les fissures des murs semblait se munir d' des murmures indistincts, comme si la pierre elle-même conservait la souvenance des âmes disparues. Le moine restait prostré appelées à le manuscrit, sa respiration saccadée, les mains crispées sur le rebord de la table